Jeudi 4 décembre
En effet, dès le lendemain de notre arrivée, nous avons pu commencer à travailler : départ a 3h10 (donc levé a 2h30) pour une journée dans les champs de tomates cerises. La journée avait bien commencé puisque nous avons déjeuné en compagnie de nombreux cafards. Départ a 3h15 dans un bus terreux, senteur transpiration (huuummm que du bonheur !), puis arrivée aux champs et début du travail vers 5h. Fermiers très peu sympatiques : « this is an easy job, you just have to clear, not to clean. If you don’t want to work, 100 persons are waiting" Donc pendant près de 8h, nous avons débroussaillé les plants e tomates cerises à la main pliées en 4. Anaïs a eu de la chance,, après la 2ème rangée de plants (800m la rangée !!), e pouvoir aider un français à attacher les fils de fer aux tuteurs. La pauvre Myriam n’a pas eu cette chance, et a debroussaillé à 4pattes pendant les 8heures ! Fucking job !! A 13h, on était pleines de coups de soleil, en nage sous 45°C, couvertes de terre jusqu’au visage, et toutes jaunes à cause des pesticides (évidemment Anaïs ne savait pas qu’elle était allergique au souffre). Retour vers 14h au Backpacker, puis repos. Soirée avec des estoniens, et la copine de la cousine de Myriam (le monde est petit).
A 20h, affichage de la nouvelle liste : le bonheur, on est sur la stand-by list.
Au milieu de la nuit , Anaïs a été réveillée plusieurs fois : d’abord par un cafard sur le bras, puis par une crise d’asthme (merci le souffre !).
Le lendemain matin, Anaïs réveillée depuis 2h du matin, et Myriam toujours en train de dormir, se sont fait appelées a 7h pour aller bosser. « You have 1O min, the bus is waiting. Hurry up ! I don’t care !! » Myriam était en train de se preparer, mais moi, pas moyen après la nuit passée, donc on a décidé de ne pas y aller, et le boss nous a gentiment répondu : « you must check out before 10 am ». On s’est dons retrouvées a la rue a 10h du mat, sans logement, dans une petite ville de fermiers. Après avoir longtemps réfléchi, nous avons décidé de prendre un bus pour Hervey Bay. Le suel probleme, le 1er depart est a 3h du matin. Nous avons donc passé la journée à trainer nos courbatures dans la ville, afin d’attendre notre bus. Il était impossible pour nous de rester : doigts de Myriam en sang (trop de sous dépensés en France pour les réparer), et l’asthme d’Anaïs, plus les cafards !!! On est vraiment pas faites pour le fruit picking. Résultat : soirée et début de la nuit à l’arrêt de bus, on se relayait pour dormir sur le banc. Heureusement il y avait un gardien, des français qui dormaien juste à côté, et des bus regulierement, on etait pas toutes seules !
Arrivée a 6h du mat à Hervey Bay, dans un super Backpacker : plein de plantes grasses (pour Anaïs), super intimiste, chambre juste pour nous, et trop propre.Journee plage, courses, et tablette de chocolat pour la saint nicolas. Bonne nuit, bien réparatrice après nos mésaventures à Bundaberg.
Aujourd hui c’est dimanche 7 décembre, et Myriam a enfin trouvé du travail : jardinage, lessive, et ménage dans le Backpacker (2h par jour) contre logement. Anaïs commence la même chose mais seulement la semaine prochaine, lorsqu’une place va se libérer. Pour compléter, nous allons chercher quelques heures de ménage dans un autre hôtel.